Roger Moore

Invité

Néle 14 Octobre 1927 à Stockwell, quartier sud de Londres, Roger George Moore est le fils d’un agent de Police. Doué pour le dessin, Roger Moore est un élève studieux et devient illustrateur au sein d’un journal. Débutant par de la figuration dans le rôle d’un légionnaire romain dans le film César et Cléopâtre (Caesar and Cleopatra) en 1945, il décide alors de suivre des cours à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres, se produit à la radio anglaise et sur les planches, épouse Doorn Van Steyn, patineuse, en 1946, et décroche son premier (petit) rôle au côté de Marilyn Monroe dans Rendez-moi ma femme (As young as you feel) en 1951.

Divorcé, Roger Moore rejoint les Etats-Unis, joue un temps à Broadway, puis passe sous contrat avec la MGM et en profite pour s’installer à Hollywood en 1954. Il épouse la chanteuse Dorothy Squire la même année et tourne La Dernière fois que j’ai vu Paris (The Last time I saw Paris) de Richard Brooks avec Elizabeth Taylor. Malgré ce départ, il reste cantonner dans des films historiques et sa carrière a des difficultés à réellement décoller. Il tourne pourtant dans Diane de Poitiers (Diane) avec Lana Turner dans le rôle-titre en 1955. Il décide alors de retourner sur le vieux continent et de se tourner vers la télévision qui le lance avec le rôle-titre de la série Ivanhoé en 1958 pour une quarantaine d’épisodes. Bien lui en prit, puisqu’il reprend ensuite, dès 1959, la succession de James Garner dans la série Maverick (1957)

En 1961, alors qu’il tourne L’Enlèvement des Sabines (Il Ratto delle Sabine), il rencontre sa future troisième femme, Luisa Mattioli, actrice et journaliste occasionnelle. C’est alors qu’il va incarner à partir de 1962, Simon Templar, alias le Saint de la série du même nom, et ceci pendant 7 ans et une bonne centaine d’épisodes. Côté vie privée, sa femme Dorothy lui refuse toujours le divorce, alors qu’il a, après Deborah, un deuxième enfant de Luisa, Geoffrey en 1966. Alors qu’il tourne Double jeu (Crossplot) en 1968, le divorce est enfin acquit et il peut épouser la mère de ses enfants. Il se lance paralèllement dans la production.

En 1971, il forme le duo parfait avec Tony Curtis dans la série mémorable Amicalement vôtre (The Persuaders). Mais c’est en 1973 qu’il est choisit pour prendre la suite de l’irremplaçable Sean Connery (après un essai de George Lazenby peu convaincant) dans le rôle du commandeur Bond, alias 007, personnage à qui il donne une autre approche, typiquement britannique et plus humouristique, en commençant par Vivre et laisser mourir (Live and let die), et au total dans 7 films de la saga jusqu’en 1984 avec Dangereusement vôtre (A view to a kill), traduction littérale de "Un point de vue sur un meurtre" dont le générique est chanté par les disparus Duran Duran. Il tourne cependant quelques films au cours de cette période, notamment des parodies de son personnage d’agent secret comme Bons baisers d’Athènes (Escape to Athena) en 1978 ou L’Équipée du cannonball (The Cannonball run) en 1980, et des films de guerre comme Les Oies sauvages (Wild geese) en 1978, Les Loups de haute mer (North sea hijack / Ffolkes) en 1979, ou Le Commando de sa Majesté (The Sea wolves) en 1980, année où il reçoit également un Golden Globes de l’acteur le plus populaire. Plus rare sur les écrans depuis qu’il a quitté les services secrets de sa très gracieuse Majesté, Roger Moore se remet d’un cancer avant de réapparaître dans Le Grand tournoi (The Quest) du aware Jean-Claude Van Damme en 1995.

Il se partage ensuite entre télévision et grand écran, alternant les apparitions clin d’oeil, pour son rôle du Saint dans le remake de 1996 avec Val Kilmer (si vous l’aviez repéré, vous méritez une médaille!), ou de James Bond dans des pâles copies télévisées comme Stratégiquement vôtre (The Enemy) en 2000, et les tournages de navets commerciaux, genre Spiceworld - Le film (Spiceworld - The movie), en apparition de prestige. En 1999, sa nouvelle compagne, Kiki, est renversée par son chauffeur ivre, et s’en sort avec une commotion cérébrale et un séjour dans une clinique parisienne. Depuis, l’ambassadeur de l’Unicef depuis une douzaine d’année déjà, continue à apparaître dans tous les reportages sur la saga de James Bond, et revient sur scène en 2003 dans un numéro dansé et chanté au Lyceum Theater de Londres dans la pièce "The play what I wrote". Atteind d’un malaise cardiaque lors de l’une des représentations, il s’est rendu dès qu’il a pu à une réception donnée à Manhattan au profit de l’association Air for Children.

*FILMOGRAPHIE:
-Alias (2001)
-Boat trip (2001)
-Spice world le film (1997)
-Le Grand Tournoi (1996)
-Bullseye (1990)
-Dangereusement vôtre (1985)
-The Naked face (1984)
-Octopussy (1983)
-L'Héritier de la Panthère Rose (1983)
-Rien que pour vos yeux (1981)
-L'Equipée du cannonball (1981)
-Les Seducteurs (1980)
-Le Commando de sa Majesté (1980)
-Les Loups de haute mer (1980)
-Moonraker (1979)
-Bons baisers d'Athènes (1979)
-Les Oies sauvages (1978)
-L'Exécuteur (1977)
-Le Veinard (1977)
-L'espion qui m'aimait (1976)
-Parole d'homme (1976)
-L'Homme au pistolet d'or (1974)
-Gold (1974)
-Vivre et laisser mourir (1973)
-Amicalement vôtre (1971)
-Le Saint (1962)
-L'Enlèvement des Sabines (1961)
-La Dernière fois que j'ai vu Paris (1954)
-Le Port de la drogue (1952)
-One wild oat (1951)
-Acte de violence (1948)
-Diane de Poitiers
-Bed and Breackfast
-Feu, Glace et Dynamite
-Mélodie interrompue

*REALISATEUR:
-Amicalement vôtre (1971)
-A touch of class
-Night Watch

*COPRODUCTEUR:
-Amicalement vôtre

Source: http://www.cinemotions.com/

Excellente biographie MANDY . Les aficionados de la série ALIAS auront aussi reconnu sa participation lors des dernières saisons. Ce n'est pas mon interprète favori des "James Bond " ; mais Roger reste quand mème une figure mythique du petit et grand écran...J'ai eu souvent l'occasion de regarder AMICALEMENT VOTRE et plus rarement LE SAINT quand j'avais le cable à une époque. Ce sont des séries qui n'ont pas prit une ride .

Prends place au salon Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 18/06/2006

Quoique, je l'aimais bien dans ses rôles James Bondiens. Il avait vraiment l'air du Britannique IMPERTURBABLE Smile

quoi qu'il advienne. Dans "Live and Let Die", il m'a tout de suite renvoyé au saint, Amicalement Votre et "Le Pied Tendre" un album des aventures de Lucky Lucke des années 70 lol

Alain

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